Problème du nom du groupe
Investir l’espace public… groupe de travail “art contemporain”
Présentation du groupe sur le site de Publishing sphere
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Informations sur le groupe
(n’hésitez pas à éditer cette note pour vous présenter !)
Ce groupe est composé de :
Avec, pour le soutien logistique :
Monjour et Agostini-MarcheseIntention Publishing Sphere
- Qu’est-ce que publishing sphere ?
Publishing sphere se conçoit comme un atelier d’écriture et de publication collectif - un anti-colloque, en quelque sorte.
Nous allons installer pendant 3 jours un espace de réflexion mais surtout de création où les théoriciens et les praticiens pourront, ensemble, tenter d’inventer des manières alternatives d’investir la “publishing sphere” en proposant des dispositifs, des appareils, des textes, des supports, des protocoles, des architectures et des actions, visant à renouveller l’idée même de la publication, jusqu’à en redéfinir le sens et la portée politique.
Que ce soit sous forme de performance, de co-écriture, de prise de parole, de booksprint, de forum, de wiki, de fish-bowl ou encore de pow-wow, nous souhaitons voir émerger des propositions explorant l’inscription, l’écriture et la publication comme dynamiques d’ouverture d’un espace.
Besoins techniques
- appareils photos
- système pour enregistrer (travail sur l’oralité)
Brainstorm
Steve présente deux projets d’art conceptuel, réalisés il y a quelques années: - Psychosis - republication de tous les commentaires inscrits sous la vidéo Youtube de la scène de la douche dans Psychose (travail sur les messages de “haters”) - Projet similaire à partir des video des attentats du 11 septembre : publication d’un livre de 3 000 pages (// K. Goldsmith)
Pour PS, Steve lance des idées à partir de deux projets en cours :
- Ekphrasis d’un profil Facebook
- Affichage sauvage de textes détournés de publicités (lettres vinyles)
Projet 1. Ekphrasis du profil Facebook :
profil defilement ekphrasis appropriation reseauSocial autobiographie
Il s’agit d’un projet de description ou de “portrait” de son profil Facebook. Chaque jour ou plusieurs fois par jour, une phrase pour décrire les différents éléments qui se présentent sur le mur/profil. Écriture très “objectivante”, qui vient rompre la dimension de présentification propre à FB, pour en proposer un récit, comme s’il n’en restait plus qu’un souvenir.
Ce portrait du profil (très textuel, puisque l’image/l’interface est racontée, selon les règles de l’ekphrasis) est bien sûr une manière de faire un autoportrait: il s’agit d’abord des données propres à Steve, son profil. En même temps, la description reste peu précise, générique, si bien qu’on évite l’identification.
- Les Années de Ernaux (notion d’écriture blanche, de portrait ethnographique)
- Les images modèles de Boltansky
Il s’agit dans tous les cas de faire un autoportrait en creux, sans jamais utiliser le “je”.
On est évidemment dans l’appropriation/citation.
Le groupe s’accorde donc sur l’idée de travailler ces contenus. L’objectif serait de penser leur présentation. Pour le moment, des pistes sont évoquées, avec l’envie de laisser ce défi ouvert, à traiter pendant l’événement: - penser un objet édité ? - envisager une lecture à haute voix (l’énonciation joue un rôle important) ?
relève l’importance de penser la lecture, l’écoute.
note le mouvement du défilement infini de l’exercice de lecture du web. Défilement VS objet-livre
Projet 2 : Installation impromptue de publicités décontextualisées
affichage publicite tacticalMedia espacePublic decontextualisation
Idée : procéder à des installations textuelles, avec le réinvestissement de publicités dont on ne garde que le texte (mais aussi la typographie, car il s’agit d’abord de considérer le message publicitaire comme un objet, reconnaître sa matérialité). Comment le langage se transforme en instrument de perte de sens ?
Objet à créer = reproduction des messages publicitaires en lettres de vinyle, pour procéder à un affichage dans l’espace public, qui joue sur de nouveaux contextes
évoque les questions en lien avec ce projet : Qu’est-ce que l’editing, la publication, la nature du texte diffusé en lettres de vinyle ?
Faire un affichage le 25 au matin?
Il faudrait photographier les installations, documenter ce travail (qui va probablement disapraître très rapidement).
Prévoir de faire faire les lettres de vinyle avant. TODO :
- trouver les lieux (Faire un repérage en personne/street view.)
- penser les dimensions
- dessiner une carte à distribuer aux autres participants ?
ici une rapide définition du concept.
évoque le principe de “tactical media” héritée de Lovink, pour désigner un courant lié aux pratiques numériques, d’investissement de l’espace numérique et de détournement des grandes plateformes. Mais plus largement,il s’agit de renvoyer à des usages des médias qui viennent questionner leur utilité première, notamment pour remettre en question les présupposés épistémologiques, politiques ou encore éthiques qui s’inscrivent, de manière latente, en leur sein. VoirProjet 3 : Appropriation et détournement du projet de Steve Giasson : virtualisation impromptue de publicité décontextualisées
affichage publicite tacticalMedia espacePublic decontextualisation hacking espacePublicNumerique recontextualisation
, ,
Idée : transporter — virtualiser ? — dans l’espace numérique l’idée de Steve
Objet à créer = intervenir en local sur les sites internet des projets mégalomanes de développement urbain et gentrification de Montréal. Produire des captures d’écran.
Compte instagram : adimpromptu2019
Exemple :
Selon
une ville est composée autant de ses sites physiques que de ses sites numériques, notamment quand on les considère comme des vitrines. Partant, il propose de transporter l’idée de telle que modifiée par dans l’espace numérique afin de jouer avec le panorama urbain que représentent/construisent/façonnent/sont les sites. Comme l’affirment Pold et Andersen, dans The Metainterface, “media technologies not only alter the signification and symbolism of cities but also affect the ways cities are organized and configured by their inhabitants: they alter their interfaces” (2018, p. 93). Cet exercice, mené par un chercheur qui plagiarise une chercheuse qui parasite un artiste, sert à montrer comment se r-approprier des sites publics — dans le sens : s’addressant à un public — qui sont l’interface/le cheval de troie d’une volonté de s’approprier d’un bien public : l’image d’une ville — clin d’œil à Kevin Lynch, The image of the city, Boston, MIT Press, 1960 (« Above all, if the environment is visibly organized and sharply identified, then the citizen can inform it with his own meaning and connections. Then it will become a true place »)Coin biblio/références
Quelques références en vrac…
Voir ici le Groupe Zotero (public)
Bernier, Christine. L’art au musée: de l’œuvre à l’institution. Collection Esthétiques. Paris: L’Harmattan, 2002.
Bernier, Christine. « Muséologie numérique : Action participative en réseau et canonisation selon l’intelligence artificielle », à paraître dans un numéro spécial de la revue Digital Studies / Le champ numérique, dans les prochains jours, dans les pages numériques de Digital Studies
Giasson, Steve. « Steve Giasson - Website ». Consulté le 19 avril 2019. http://www.stevegiasson.com/fr/.
Paquet, Suzanne. « Entre site et site, l’image photographique comme point de passage ». Sens Public, 15 décembre 2017. En ligne.
Diffusion vs institution
Penser la diffusion hors de l’institution avec Galerie Galerie. Nous sommes tous là-dedans sur le même pied : historiennes de l’art qui écrivent sur l’art, discutent avec les artistes et participent à leur réflexion ; diffuseurs ; artiste : Steve est prêt à proposer des idées dans lesquelles nous pourrons toutes nous intégrer, collaborer. Galerie Galerie peut jouer un rôle majeure dans la discussion, dans la mesure où son rôle est : «d’offrir une plateforme de réflexions où collaborateurs de tous les horizons peuvent discuter et s’interroger sur la condition numérique et Web de la culture et de la société actuelle».
Nous pouvons précisément envisager cela, ensemble, avec à la clé quelque chose à mont(r)er sur leur plateforme, en bout de ligne (ou pas). Peut-être aimeraient-elles avoir une tribune publique pour parler de leur travail ? Pourquoi ne pas leur offrir ça dans le cadre de cet anti-colloque – il y a sûrement moyen d’aménager un petit quelque chose, non ?
OUI !!!!Et, une précision : il faut évitez de penser la production de Steve en termes de performance ; il se dit plutôt artiste conceptuel, ce qui élargit le spectre et les possibilités : il peut être question de dérives et autres machins, mais il peu aussi être question d’interventions et d’œuvres (si minimes soient-elles) qui ne se trouveront qu’en ligne.
Visuels
- Steve Giasson. Performance invisible n° 74 (Détruire une œuvre d’art (ou Abuser discrètement d’un pouvoir).) Performeuse : Nadia Guillemette. Crédit vidéographique : Nadia Guillemette. 2-4 juillet 2016. À voir aussi sur le site de Steve.
Campagne d’affichage… #1 les panneaux immobiliers
Un affichage pourrait être fait sur les différents panneaux de promotion immobilière que l’on voit fleurir partout dans Montréal. Ces panneaux font écho, je crois, aux slogans publicitaires vidés de sens de Steve: c’est une projection d’espaces idéalisés, avec des personnages en images de synthèse (des personna, des figures stéréotypées, souvent des blancs). Ces panneaux sont des images d’espaces publics virtuels, qui répondent à des codes biens précis, pour que le public s’y projette - et en même temps, il est impossible de s’y projeter vraiment.
Coller ainsi les vinyles sur ces panneaux rappellerait aussi le jeu des décalcomanies, pour enfants: comment “habiter” des décors.
Ici, photo du futur Time Out market… c’est un concept qui est lui-même devenu une marque, comme ces publicités. On en voit à Lisbonne, Miami…
sans titre (2018)
2018-2019
Pour réaliser sans titre (2018), Steve Giasson abstrait, dans tous les sens du terme, et durant un peu plus de deux mois, son fil d’actualités Facebook – au grès de ses consultations du réseau social et selon des durées arbitraires – de manière à le dépersonnaliser, à en estomper les contours, à le niveler.
L’artiste désire montrer ainsi ce que son fil d’actualités Facebook a en commun avec celui des autres utilisateur.trice.s, en faire une expérience commune et poétique, un « portrait » plus ou moins collectif et minimaliste (dans l’esprit des œuvres de Félix González-Torres, notamment).
Ce faisant, Giasson recueille et livre, disséminées, des informations personnelles, au milieu d’autres informations d’ordre plus générales ou anecdotiques, épousant en cela la logique de ce réseau, mais en les aplanissant, comme si elles appartenaient déjà à un passé lointain et diffus.
Le caractère arbitraire de ses choix reflète également l’expérience très particulière qu’on peut avoir du Web participatif (dit Web 2.0) : soit celle d’un individualisme forcené, renforcé par l’illusion de maîtriser (un peu plus) son existence, d’avoir un impact sur le monde, d’être relié à ses semblables, de vivre (un peu plus) en démocratie; illusion que divers scandales entourant ce réseau social et sa collecte massive des données (data) de ses utilisateur.trice.s (Cambridge Analytica, etc.) et divers écrits, (dont le récent pavé de Shoshana Zuboff, The Age of Surveillance Capitalism: The Fight for a Human Future at the New Frontier of Power, 2018), ont, bien entendu, mis à mal.
mots trouvés (I-XXI)
2019
Les mots trouvés de Steve Giasson fonctionnent comme des slogans, désignant vaguement des produits de consommation courante. Isolés, souvent amputés ou décomposés et « neutralisés », ils ne réfèrent plus qu’à leur « propre vacance absurde », à l’image de la litanie publicitaire dont ils sont issus et dont ils conservent néanmoins le caractère iconique et/ou typographique. Ces œuvres in progress s’inspirent des Opus brefs de Federico Juan Carlos Loomis, tenant dans leurs seuls titres (Ours, Paillasse, Crème, etc.), un auteur fictif né sous les plumes de Jorge Luis Borges et d’Adolfo Bioy Casares dans “Catalogue et analyse des divers ouvrages de Loomis”, in Chroniques de Bustos Domecq (1967). Ils rendent également hommage aux poèmes minimalistes d’Aram Saroyan, Robert Grenier et Craig Dworkin, notamment. Toutefois, les mots trouvés de Steve Giasson donnent plutôt à voir « la façon dont le langage se transforme en instrument de perte de sens », comme l’a écrit Robert C. Morgan (in “Monographie sur une exposition de Haim Steinbach”, 1990) à propos des installations textuelles de l’artiste conceptuel Haim Steinbach, auxquels ces œuvres de Giasson font volontairement écho et dont ils constituent, en quelque sorte, des « suppléments ». En outre, ces dernières sont destinées à connaître des instanciations multiples et diversifiées (installations impromptues dans les espaces urbain et virtuel, publications, expositions en galerie, etc.) qui en renouvelleront potentiellement la portée.
Premier workshop du groupe
Ambiance chorale
Ekphrasis du profil en tant que souvenir d’un truc disparu, Facebook, qui va disparaître bientôt, plus tôt qu’on l’imagine
Documenter Facebook, comme quelque chose de presque déjà passé. Disparition imminente de Facebook ?
Collecte de data.
Célébrite grosse place sur les résaux sociaux : maintenant la célébrité se passe et vient des réseaux sociaux “Célèbre” : terme venu très à la mode avec les réseaux sociaux ?
Rythme : - idée de phase - chorale - plusieurs lectures en même temps - canon
Dates lues par l’ordinateur (Marie) Marie donne le Q
Forme chorale en canon : faire du collectif avec une voix singulière
Question de comment procéder à la lecture :
propose de calquer le fil d’actualité de Facebook : un déroulement continue cacophonique : Une personne au micro, les autres derrière, pointe la question de l’autorité de la personne mise devant les autresTravailler la voix pour penser/figure la question du défilement et de la donnée - que Steve a tenté de travailler avec une écriture objectivante. Effet de la donnée, du profilage réintégrée par la lecture en canon (les répétitions sont mises en valeur) Déprofilage du profil FB
Workshop affichage
- Inspirations :
JORGE LUIS BORGES et ADOLFO BIOY CASARES, “Catalogue et analyse des divers ouvrages de Loomis”, in Chroniques de Bustos Domecq (cf owncloud)
poésie minimale, amusement de Borges
Poèmes minimaux d’Aram Saroyan. Fragment dense qui va saisir l’instant.
Appropriation de la police d’écriture. Grammaire insensée — uncreativeWriting.
Désir de signifier. Dès qu’on a un mot, on projete, on crée, on attend une signification Peut-on sortir de la signification, du désir de signification ? Qu’eest-ce que ces messages disent ?
souligne la portée réferencielle et citationnelle de quelques collants (le dollar du dollorama est bien plus “connu” que d’autres, comme “Votre rêve à l’abri du hasard”). sens familier
Ces mots sont aussi très montréalais.
Le dollar de Dollarama même décontextualisé est contextualisé, tellement c’est auto-évident
PoésieMinimalePop
Résidences pour aller chercher des mots comme ça ailleurs dans le monde.
Peut-on trouver des espaces totalement décontextualisés ?
Ready to use = performatif
Présentation “Mots-trouvés”
MOTS TROUVÉS (I-XXI) 2019
Steve Giasson’s found words work like slogans, vaguely denoting consumer goods. Isolated, often amputated or decomposed and “neutralized”, they refer only to their “own absurd vacancy”, like the advertising litany from which they come and whose iconic and / or typographic character they nevertheless retain.
These works in progress are inspired by Federico Juan Carlos Loomis’ short Opus, holding in their only titles (Bear, Paillasse, Cream, etc.), a fictional author born under the feathers of Jorge Luis Borges and Adolfo Bioy Casares in “Catalog and analysis of the various works of Loomis”, in Chronicles of Bustos Domecq (1967).
They also pay tribute to the minimalist poems of Aram Saroyan, Robert Grenier and Craig Dworkin, among others.
However, the words found by Steve Giasson give rather to see “the way language turns into an instrument of loss of meaning”, as Robert C. Morgan wrote (in “Monography on an exhibition of Haim Steinbach”, 1990 ) about the textual installations of the conceptual artist Haim Steinbach, to which these works of Giasson voluntarily echo and of which they constitute, as it were, “supplements”.
In addition, the latter are intended to experience multiple and diverse instantiations (impromptu installations in urban and virtual spaces, publications, gallery exhibitions, etc.) that will potentially renew their scope.
MOTS TROUVÉS (I-XXI) (2019)
Les mots trouvés de Steve Giasson fonctionnent comme des slogans, désignant vaguement des produits de consommation courante. Isolés, souvent amputés ou décomposés et « neutralisés », ils ne réfèrent plus qu’à leur « propre vacance absurde », à l’image de la litanie publicitaire dont ils sont issus et dont ils conservent néanmoins le caractère iconique et/ou typographique. Ces œuvres in progress s’inspirent des Opus brefs de Federico Juan Carlos Loomis, tenant dans leurs seuls titres (Ours, Paillasse, Crème, etc.), un auteur fictif né sous les plumes de Jorge Luis Borges et d’Adolfo Bioy Casares dans “Catalogue et analyse des divers ouvrages de Loomis”, in Chroniques de Bustos Domecq (1967). Ils rendent également hommage aux poèmes minimalistes d’Aram Saroyan, Robert Grenier et Craig Dworkin, notamment. Toutefois, les mots trouvés de Steve Giasson donnent plutôt à voir « la façon dont le langage se transforme en instrument de perte de sens », comme l’a écrit Robert C. Morgan (in “Monographie sur une exposition de Haim Steinbach”, 1990) à propos des installations textuelles de l’artiste conceptuel Haim Steinbach, auxquels ces œuvres de Giasson font volontairement écho et dont ils constituent, en quelque sorte, des « suppléments ». En outre, ces dernières sont destinées à connaître des instanciations multiples et diversifiées (installations impromptues dans les espaces urbain et virtuel, publications, expositions en galerie, etc.) qui en renouvelleront potentiellement la portée.
Présentation des commissaires
Notre intervention nous a amenés à déambuler sur la rue Sainte-Catherine. Exposer les mots trouvés de Steve Giasson dans l’espace urbain pose un beau défi : comment envisager la perte de sens ? Si même la décontextualisation est un contexte, alors la tâche est impossible. La “vacance absurde” des mots finit toujours par être comblée, transformée, performée. Les installations ou collages que nous proposons jouent ainsi sur plusieurs strates de sens possibles : formes, matières, couleurs, mots et messages déjà présents dans le paysage urbain. Les éléments de la ville, de la rue, ont servi de supports à notre publication. Ces mots trouvés questionnent l’universalité du langage dans le quotidien : le référent de chaque mot, en effet, est d’abord identifiable pour les montréalais, mais notre affichage sauvage met en espace leur non-sens.
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